Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec

Les intervenantes en petite enfance présentent leurs revendications syndicales

durée 08h00
6 octobre 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Un meilleur salaire, des congés et plus de ressources pour accompagner les enfants ayant des besoins particuliers, les intervenantes en petite enfance ont présenté, jeudi, leurs revendications syndicales en vue du renouvellement de leurs contrats de travail.

La présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Valérie Grenon, était accompagnée pour l'occasion d'Anne-Marie Bellerose (centres de la petite enfance) et Sylvi Boisclair (milieux familiaux régis et subventionnés).  

Les conventions des deux secteurs sont arrivées à échéance en même temps, le 31 mars dernier, et la FIPEQ-CSQ affirme avoir rallié l'ensemble des intervenantes afin qu'elles mènent une négociation commune.

Le syndicat a expliqué que les intervenantes en petite enfance qui oeuvrent tant en milieu familial qu'en CPE font face aux mêmes défis: surcharge de travail, épuisement et déclin du pouvoir d'achat.

«Nos membres sont très mobilisées, a déclaré Mme Grenon en conférence de presse. On l'a vu avec la dernière négociation, c'était du jamais vu comment elles se tenaient debout pour améliorer leurs conditions de travail.» 

Face à la poussée inflationniste, les intervenantes en petite enfance en CPE réclament un salaire ajusté à l'indice des prix à la consommation (IPC), en plus d'une bonification salariale et du retrait du premier échelon pour assurer un salaire d'entrée plus élevé.

Plus précisément, elles souhaitent obtenir 100 $ de plus par semaine dès cette année, l'IPC plus 3 % à compter du 1er avril 2024 et l'IPC plus 4 % à compter du 1er avril 2025.

De leur côté, les intervenantes en milieu de garde revendiquent une subvention augmentée suivant l'inflation. Elles soulignent que depuis 2020, le coût du panier d'épicerie a bondi de 13,9 %. En 2023, on prévoit une inflation alimentaire entre 9,9 % et 11,3 %.

Les deux secteurs demandent également plus de congés: des journées de vacances supplémentaires en CPE, et des congés sociaux payés lors de moments difficiles, comme les deuils, en milieu familial.

Enfin, les intervenantes veulent plus de ressources pour les enfants ayant des besoins particuliers. Elles réclament, en CPE, l'embauche de personnel spécialisé, et en milieu familial, une subvention afin que chaque enfant soit accompagné «à la hauteur de ses besoins».

Valérie Grenon se permet d'être optimiste: pour l'instant, le gouvernement «répond à l'appel», a-t-elle dit. 

«On a pu dans nos deux secteurs aller déposer nos demandes syndicales et on a déjà des retours de leur part pour avoir des dates de négo dans les jours qui s'en viennent», a-t-elle déclaré. 

«On est contentes, pour l'instant, on sent que le gouvernement est prêt à venir travailler avec nous pour trouver des solutions, mais on n'a pas encore leur offre, donc on ne sait pas s'ils vont danser la même danse que nous pour améliorer le réseau», a-t-elle ajouté.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 19 octobre 2023

Québec lance un ultimatum à l'Ordre des infirmières et lui impose un contrôleur

Le gouvernement commence à manquer de patience envers l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) dans la saga entourant son examen professionnel. Cette fois, on menace carrément de lui imposer une tutelle. Dans un message publié sur la plateforme X, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a annoncé qu'elle avait demandé à ...

Publié le 18 octobre 2023

«Le nombre d'étudiants anglophones menace la survie du français», affirme Legault

Le Québec doit augmenter les frais de scolarité à l'université pour les étudiants des autres provinces, parce que la survie du français est menacée, s'est défendu mardi le premier ministre François Legault. Son gouvernement fera passer de 8992 $ à près de 17 000 $ dès l'an prochain la facture annuelle pour les nouveaux étudiants canadiens. Il ...

Publié le 18 octobre 2023

Ottawa récolterait 7,2 G $ sur cinq ans avec sa taxe sur les services numériques

Le Directeur parlementaire du budget estime qu’une «taxe sur les services numériques» permettrait à Ottawa de récolter 7,2 milliards $ sur cinq ans. Dans son budget du printemps dernier, le gouvernement libéral a confirmé son intention de mettre en œuvre une telle taxe, afin que les «géants du web» paient leur juste part d'impôts dans les pays où ...